Bertrand Convers
Le porc Cooperl : une filière coopérative à l'épreuve de la durabilité
Le porc Cooperl : une filière coopérative à l'épreuve de la durabilité
La filière porcine de Cooperl a développé au fil du temps une démarche d’économie circulaire, afin de limiter ses impacts et générer une valeur aussi bien environnementale qu’économique. Un écosystème s’est mis en place entre les maillons de l’élevage et de l’industrie de la transformation pour apporter des réponses opérationnelles aux questions de l’eau, de l’énergie et de la matière organique.
Le résultat permet de capter des gisements organiques pour en faire des sources de nutrition, d’engrais ou d’énergie renouvelables. C’est le cas par exemple avec les matières solides issues du raclage en V qui une fois captées contribuent à la production de biogaz et d’engrais secs.
Avec les enjeux de décarbonation, ce schéma prend aujourd’hui tout son sens. Il tend même à s’accélérer en s’inscrivant aujourd’hui dans une logique globale de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) visant à économiser et à rationaliser l’utilisation des ressources telles que l’eau, l’aliment et l’énergie, mais aussi à réduire les émissions atmosphériques (GES, ammoniac) ou les nutriments en excès (azote, phosphore).
A titre d’exemple, deux nouveaux projets illustrent cette ambition d’économie régénérative :
- une unité de récupération du CO2 issu de l’épuration du biogaz pour en faire du CO2 de qualité alimentaire .
- une unité de production de biocarburants avancés obtenus à partir de coproduits graisseux destiné à alimenter les usages de mobilité dans la filière.